THE BATTLE OF THE SOMME
"The Battle of The Somme" est un documentaire réalisé en 1916 ppar Geoffrey H. Malins et John B. McDowell, pour le compte de l'armée anglaise. Le but du film était de remonter le moral de la population. Il eut l'effet inverse, le réalisme des images tournées sur le front choquant les spectateurs par leur violence. C'était en effet la première fois que l'on montrait ainsi cette guerre, qui mêlait homme et matériel d'une manière jamais vue jusque là. Le film est constitué de scènes tournées sur le front et de reconstitutions. À la fin de 1916, soit juste après la bataille, environ 20 millions de personnes avaient vu le film.
Jean-Philippe Feiss: violoncelle, composittion
David Potaux-Razel: guitare
Théo Girard: contrebasse
KURUTTA IPPEJI
Kurutta Ippeji est un film de Teinosuka Kinugasa, à l'histoire singulière. Sorti en 1926, il fut ensuite perdu jusqu'en 1970, année où Kinugasa retrouve le film dans sa cabane de jardin, après l'avoir caché pendant la seconde guerre mondiale. Yasunari Kawabata, prix nobel de littérature en 1968, en serait le scénariste. L'histoire se déroule dans un asile et met en avant le concierge de l'établissement, dont le femme est internée. Le film ne contient pas d'intertitres. Dans les années 20 au Japon, les films étaient accompagnés par un benshi, qui racontait l'histoire. Les spectateurs d'aujourd'hui peuvent donc forger leur propre interprétation...
Johan Renard: violon
Youri Bessières: violon
Sabine Bouthinon: alto
Jean-Philippe Feiss: violoncelle, composition
NOCES À HARDANGER (BRUDERFERDEN I HARDANGER)
de Rasmus Breistein, 1926, Norvège
Marit Skjolte ne choisit pas, comme Anders Bjaland, de partir chercher fortune en Amérique. Celui-ci a promis à Marit de l'épouser quand il rentrera, dans deux ans.Alors qu'elle était sans nouvelle d'Anders depuis quatre ans, Marit découvre qu'il est revenu et qu'il doit épouser la riche héritière d'une ferme de la ville. Bruderferden i Hardanger fut réalisé en 1926 par Rasmus Breistein et projeté en première à Oslo en décembre de la même année. Connu comme le père d'une "nouvelle vague" dans le cinéma norvégien, Breistein est beaucoup plus qu'un héraut du cinéma national. Rigoureux directeur d'acteurs, possédant un sens exceptionnel de la composition, il était connu pour ses recherches stylistiques. Sa curiosité vis-à-vis des développements techniques du cinéma l'ont incité à faire plusieurs voyages aux États-Unis. Ses films constituent un exemple exceptionnel de l'influence du cinéma américain sur le cinéma européen des années 20 (Journal of Film Preservation n°76, 2008).
Création musicale pour le festival d'Anères, avec le soutien de la SACEM et de la SPEDIDAM.
Jean-Philippe Feiss: violoncelle, composition
David Potaux-Razel: guitare
Théo Girard: contrebasse